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Dans un interview à la Montagne, François Rage, président du Syndicat mixte des transports en commun, le reconnaît à propos de C.Vélo : « On a été dépassé par le succès ».
Pour rappel, il y a un an, la Métropole prenait en charge l’abonnement annuel – soit 25 euros – au service de vélo en libre-service.

Une gratuité pour l’usager qui a eu « un impact inattendu, inespéré même, sur la fréquentation », selon Vélogik, le prestataire. « C’est l’année de tous les records ». En chiffres, les abonnements annuels ont été multipliés par 10 pour passer de 1.000 à 10.000. Le nombre de trajets a explosé pour atteindre les 360.000 en 2018.

Par conséquent, le taux de rotation, (le nombre de déplacement par vélo par jour) a augmenté. En octobre, en l’espace d’un an, il est passé de 1,01 à 3,68.

Le service de Vélogik, pensé et habitué à fonctionner pour 1.000 abonnés et non dix fois plus, a cependant vite rencontré et continue de faire face à des problèmes de fonctionnement. Des stations mal équilibrées à certains moments de la journée, des vélos déréglés et une nouvelle application mobile parfois défaillante.
Vélogik et le SMTC ont tenté de réagir. Des techniciens supplémentaires ont été embauchés. Des fourgons ont été achetés pour convoyer les vélos. Les horaires d’intervention, avec l’instauration d’équipes du matin et d’après-midi, ont été modifiés. Un chantier d’insertion sur la réparation des vélos va bientôt être mis en place.

Si le service est gratuit pour l’usager, cette gratuité a un coût pour la collectivité, au moins estimé à 225.000 € si l’on se fie au manque à gagner des 9.000 abonnements. Un coût « minime » pour François Rage « par rapport à ce que cela apporte en élément positif. Cela s’inscrit dans une vraie dynamique autour du vélo »

D’après l’article de la Montagne